L’articulation temporo-mandibulaire (ATM) peut être le siège de diverses pathologies, notamment l’arthrite et l’arthrose, qui affectent sa fonction et sa structure.
Arthrite de l’ATM
L’arthrite de l’ATM englobe plusieurs formes, dont l’arthrite infectieuse, l’arthrite traumatique et la polyarthrite rhumatoïde. Les symptômes incluent une douleur unilatérale lors des mouvements de la mandibule, une limitation de l’ouverture buccale et des douleurs articulaires. Les signes radiologiques varient en fonction du type d’arthrite. Par exemple, dans l’arthrite infectieuse, une radiographie panoramique peut montrer un élargissement de l’interligne articulaire dû à un œdème intra-articulaire ou une hémorragie. Dans la polyarthrite rhumatoïde, les radiographies peuvent révéler une destruction osseuse tardive, entraînant une malocclusion antérieure avec béance incisive.
Arthrose de l’ATM
L’arthrose, ou maladie articulaire dégénérative, affecte généralement les personnes de plus de 50 ans. Les patients peuvent ressentir une raideur, des grincements lors des mouvements de la mâchoire ou de légères douleurs. Un crépitement peut résulter d’une dégénérescence ou d’une perforation du disque, entraînant la formation d’une râpe osseuse. L’atteinte articulaire est généralement bilatérale. Les radiographies panoramiques ou la tomodensitométrie à faisceau conique (CBCT) peuvent montrer un aplatissement du condyle, des kystes sous-chondraux, des érosions et des ostéophytes, évocateurs d’un changement dysfonctionnel probablement dû à une charge excessive sur l’articulation.
Particularités radiologiques sur la radiographie panoramique dentaire et le CBCT
La radiographie panoramique est souvent utilisée comme examen initial pour évaluer l’ATM. Elle peut révéler des anomalies telles que l’aplatissement du condyle, des érosions ou des ostéophytes. Cependant, le CBCT offre une meilleure résolution et permet une évaluation plus détaillée des structures osseuses de l’ATM. Il est particulièrement utile pour détecter des changements subtils, tels que des kystes sous-chondraux ou des érosions précoces, qui peuvent ne pas être visibles sur une radiographie panoramique standard.

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